La controverse autour de la « Health Data Hub », plate-forme qui centralise les données de santé de la recherche médicale, qui est actuellement hébergée par Microsoft, va s’arrêter. En effet, la France prévoit de ne plus héberger ses données de santé auprès de leaders américains. C’est même Olivier Véran, le ministre de la Santé, qui le confirme en garantissant que le dossier sera résolu dans deux ans au plus tard.

Plusieurs pistes seraient à l’étude, mais il est évident que l’issu de secours se trouve dans le projet de Cloud européen, Gaia X, porté par la France et l’Allemagne. Ainsi, une solution hybride pourrait émerger, associant un acteur européen, comme le français OVH, voire Orange ou Capgemini et un fournisseur de service américain, en l’occurrence Microsoft. Mais ce dernier ne serait plus l’hébergeur des données.

La présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), déclare en novembre 2020 l’importance de « la nécessité que soit fixé l’objectif d’avoir adopté une nouvelle solution technique permettant de ne pas exposer les données par la plateforme des données de santé à d’éventuelles divulgations illégales aux autorités américaines ».

De ce fait, la CNIL souhaite que l’hébergement soit assuré par une société de droit européen au plus tôt, d’ici un an à un an et demi.

Les acteurs du Cloud Européen ont, depuis des mois, animé la polémique concernant l’hébergement du « HDH » par Microsoft, ainsi que toutes les personnes inquiètes par la question de la souveraineté des données.

Ce transfert va ainsi mettre fin à la contreverse du choix de l’état de confier ses données de santé à un hébergeur américain.

Ce fiasco, malheureux, concernant l’hébergement dans le domaine de la santé est-il le seul ?

Les données concernant la sécurité privée sont-elles confidentielles ?

Quelles sociétés hébergent les données ?

Etes-vous exposés aux Cloud Act et Patriot Act ?

Vos données restent-elles en France ? Qui accède à vos données ?

Ce sont autant de questions que nous devons nous poser et auxquelles nous devons trouver rapidement des réponses. Un métier comme celui de la sécurité ne peut pas se permettre d’essuyer un tel revers, il en va même de sa crédibilité.

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